Weekend: Valparaiso

Valparaiso, una ciudad de mitos...



Mon guide du routard scotché à la main, me voilà partie à Valparaiso le temps d'un weekend (prolongé) en Octobre (donc hors saison).

Au départ de Santiago, allez à la Estacion Central (métro) où toutes les compagnies de bus ont un guichet (il part un bus pour Valpo pratiquement toutes les 5 min).
Aller jusqu'au terminal de Valparaiso (le steward va passer au début pour prendre votre nom et votre stop). Le terminal à Valparaiso est pas super situé, donc il vaut mieux prendre un taxi, surtout si on est seul (et vérifier que le compteur ne va pas trop vite).

Au niveau de l'hotel, je vous conseille de regarder dans le Cerro Alegre et le Cerro Concepción:

C'est réputé pour être touristique, mais après tout, on est des touristes et ce sont des très jolis "Cerros", et les maisons sont supers mignonnes.

Personnellement, je suis restée dans un hotel un peu cher pour pas grand chose mais les auberges de jeunesse valent vraiment le coup.



www.hostelworld.com (le top en matière d'auberge de jeunesse, bien regarder les classements faits par les clients)

Le premier jour, je suis arrivée vers 17h30 à l'hotel, j'ai donc décidé de me promener dans le Cerro Alegre tranquillement. Ça grimpe pas mal, alors emmenez de bonnes chaussures. On est assez surpris de voir le moderne au contact de l'ancien, voir du délabré. Les "ascensores" donnent un charme particulier à la ville, comme si on était hors du temps (quand ils fonctionnent, car les ascensores sont souvent en réparation, mais personne ne sait trop quand).




Le lendemain, réveil matinal et direction La Sebastiana, maison du célèbre Pablo Neruda.
Je cherche désespéremment le bus indiqué dans mon routard qui est censé partir de la rue de Paris, mais rien à l'horizon. Donc c'est parti pour une bonne marche d'1h30 (soit dit en passant, l'ascensor est en panne...).
J'arrive vers 11h à la Sebastiana, je fais à peine la queue (coup de bole, car au moment où je ressort de la maison-musée, une queue interminable est apparue!).
Pablo Neruda est une des figures chiliennes les plus connues. Poète, diplomate et récompensé au prix Nobel de littérature, Neruda marquera à jamais la pensée chilienne du XXème siècle. Sa maison à Valparaiso domine la colline, et semble intacte malgré les années passées. On entre dans l'intimité du poète, on apprend où il écrivait, on découvre des objets sortis de l'imaginaire. 
Encore une fois, monument touristique, mais qui vaut le coup.


Aprés cette visite (1h - 1h30), je poursuis ma petite balade sur l'avenida Alemania, tout au Nord des Cerros.

Je découvre un Valparaiso que je ne m'imaginais pas avec
des quartiers très pauvres et des maisons qui avec surprise tiennent debouts.



Je me dirige donc vers le Cerro Carcél, un peu par hasard, curieuse de voir la prison abandonnée à ciel ouvert. Sur mon plan, c'est clair, je devrai la voir maintenant, mais aucun signe de cette prison. Je me rends compte, au fil des rues, que je suis bien la seule touriste (qui plus est, blonde) qui s'est aventurée dans ce quartier.
Malgré une certaine gêne (plusieurs types me suivent dans les petites, toutes petites rues qui sillonnent le quartier), j'ai le plaisir d'observer du street art vraiment magnifique. 



Je me retrouve donc entre le Cerro Alegre et le Cerro Concepción, je poursuis donc jusqu'au port pour grignoter quelque chose.
Le lendemain, je n'ai que la matinée, je me décide donc à faire une petite escapade à Viña et surtout à la plage. Au port de Valparaiso part un tramway qui longe le bord de mer jusqu'à Viña.
La plage est immense et bondée même à cette époque de l'année (je n'imagine pas en plein été la folie que ça doit être!).


Bilan de mon weekend à Valpo
Complètement différent de ce que je m'imaginais, la ville n'est pas parfaite, elle est même à certains endroits complètement vétuste mais c'est ce qui fait son charme. J'ai fait l'erreur de prendre un hotel et non une auberge, et je n'ai donc pas rencontré de compagnon de voyage. Donc mon conseil principal si vous êtes seul (et plutôt jeune, c'est mieux!), c'est de prendre une auberge.